Maxime, quels souvenirs retiens-tu de ta saison avec les Capitales ?

Des souvenirs impérissables. C’était un rêve de jouer en pro. Et tu réalises encore plus après coup à quel point c’était exceptionnel. L’engouement dans Québec… L’atmosphère dans le stade… En ville, les gens t’interpellent en permanence. Même chez le coiffeur, on venait m’encourager, m’adresser un mot sympa.Les gens en ville vivent l’été au rythme des matchs des Caps. En plus, ce club a la culture de la gagne, comme Rouen. Il ya des gars qui ont joué AA, AAA… Ce qui est révélateur de la reconnaissance du club.  Moi, j’étais entouré de stars… Karl Gélinas, Jonathan Malo, Josué Peley… Avec un coach comme Patrick Scalabrini, qui pratique un baseball intelligent.

Tu parlais de l’atmosphère du stade ? 

Oui, le stade est blindé en permanence. Le stade vibre tout au long du match, les fans sont des connaisseurs. Et puis, il y a toujours un monde fou dans la fan zone après les games. Il y a, à Québec, une proximité avec les fans qui est unique. Et tout est fait pour te faciliter ton quotidien, pour que tu te concentres sur ton baseball. Tu petit-déjeune baseball, tu déjeune baseball, tu dînes baseball… Ça n’a pas de prix. 

Pour toi, un bon joueur ne doit pas passer à côté de ce tryout ?

Non, n’hésitez pas, foncez ! C’est une chance inouïe de montrer ses qualités à une organisation professionnelle. Quand je suis arrivé à Québec, j’étais le plus petit, le moins costaud, le plus jeune… cela ne m’a pas empêché de jouer une centaine de matchs. Et même pour les plus jeunes, je pense que vivre un tryout, c’est une expérience à ne pas rater. Cela te permet de voir le niveau, de te tester… Et Patrick Scalabrini est capable de te repérer et de te suivre durant 3/4 ans… Tentez votre chance, n’ayez pas de regrets. La chance ne se représentera de si tôt.