Quentin, peux-tu te présenter ? 

Quentin Becquey, 32 ans, née à Lisieux dans le Calvados (14), j’ai grandi dans les Hauts-de-Seine (92). Marié depuis juin 2021 avec Candice, joueuse de basketball, ancienne du Pôle Espoir de Rouen. 

Quel est ton parcours de baseballeur ? 

En 1999, mon premier maillot m’a été donné par François Mays avec Ville d’Avray. Après mon arrivée au Pôle Espoir/France de Rouen, j’ai passé un an avec les Wildcats de Colombes (92) en Régional 1, puis dès 2008, je suis rentré dans la meute des Huskies de Rouen grâce à Sylvain Virey et Keino Perez. En 2010, le baseball m’a emmené au Québec puis aux Etats-Unis de 2012 à 2016.

Manager depuis 2022, avec la réserve « Jeune » de Rouen évoluant en D2. Qui termine la saison à la 5^e place sur 13 avec 17 victoires et 7 défaites. Sans oublier les 18U de Rouen, terminant 3^e de la coupe de France. 

Au niveau de la ligue de Normandie, je suis Manager de l’Académie de Baseball Normandie depuis 2022.

 Qu'est-ce que cela représente pour toi de devenir manager des Huskies ?

Cela représente un immense honneur ! Pour avoir porté ce maillot depuis 2008, j’ai eu la chance de jouer avec des grands noms du baseball français. Aujourd’hui, je vais porter cet héritage et le partager afin que nos joueurs puissent continuer d’écrire l’histoire du club.

 Tu avais imaginé cela plus jeune ?

Etant gamin, je rêvais de pouvoir vivre du baseball, on m’avait dit que cela allait être difficile. En regardant le chemin parcouru, j’ai essayé d’aller le plus loin possible. En 2016, pour des raisons personnelles, j’ai tiré un trait sur ce rêve. En toute transparence, c’est seulement en 2021, grâce à Jeremy Dubois, que l’envie de coacher et de pouvoir transmettre l’expérience acquise m’est venu. 

 Prendre en main le plus grand club français, pas trop stressant ?

Stressant ? Non. Tu l’as dit, c’est le plus grand club français et cette famille me connaît et je la connais aussi. Je suis loin d’être seul dans cette aventure, que ce soit les joueurs, le staff, les membres du bureau ou les bénévoles, nous dialoguons, nous partageons. Je suis très bien entouré pour attaquer cette saison sereinement !

 C'est une grosse responsabilité ?

Oui, ça l’est, mais je suis extrêmement motivé pour faire en sorte que les joueurs puissent évoluer dans les meilleures conditions ! Forcement qui dit sport dit résultat et le bilan, il faut l’assumer. J’ai conscience du poids de la responsabilité, mais je compte m’investir à 200 % pour eux, pour le club !

 Pas trop compliqué de reprendre l'équipe après une saison ratée ?

Nous échouons d’un match à la qualification des play-offs et terminons à la 6^e place sur 10. Lorsque l’on a une cible dans le dos, c’est normal de subir des coups, maintenant ça prend du caractère pour répondre ! Le défi cette année, c’est de prendre part au combat en y prenant plaisir. La citation de Derek Jeter parle d’elle-même : « you gotta have fun. Regardless of how you look at it, we’re playing a game. It’s a business, it’s our job, but I don’t think you can do well unless you’re having fun.”

 Y-a-t-il des coachs qui vont t'inspirer dans ce rôle ? Pourquoi ?

En premier, je dirais Keino Perez. Pour avoir évolué des années avec lui, je garde en moi son esprit combattif, prêt à tout pour ses joueurs ! En deuxième, Greg Fages, pour ses qualités humaines qui peut unifier un groupe pour les emmener vers un objectif commun. En troisième, Jean-Philippe Roy et Christian Chenard, pour leurs engagements sans condition auprès de leurs joueurs. Leur philosophie d’investissement personnel à 200 % pour l’équipe est un exemple à suivre. Il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour aider quelqu’un !      

 Tu seras un manager de quel genre ?

Je vous invite à le découvrir à l’openning Day 2024 !

 Tes ambitions ?

Retrouver l’Europe en 2025, gagner le challenge de France 2024 à Rouen, gagner le championnat 2024. 

 Tu as déjà composé ton équipe ?

Oui !